Les Buvards - Marseille
Formule choisie:
Cœurs de canard flambés à 12€; couteaux en persillade à 8€; riz au lait à 6€ + 1 bouteille de vin blanc "Le Petit Têtu", 2015 Jean-Marie Berrux à 35€
Qualité/Prix: 4/5
Passé par de belles maisons parisiennes, Frédéric Coachon, sommelier engagé, aime à qualifier sa cuisine de "grignotages" mais il n’en est rien, en dehors des traditionnelles ardoises de fromages et de charcuterie. Tendron de veau et purée de roquette, coquelet flambé aux marrons et risotto de blettes, boudin noir à tartiner sévèrement sourcé ou bien encore terrine maison de pieds de cochon émaillent une carte au choix volontairement restreint, laissant la part belle au produit. Satellites salés de 8 à 18€ et desserts à 6€: toutes les bourses s’en satisfont et ce n’est pas la large sélection de vins naturels, biologiques et biodynamiques qui le contredira.
Cadre/Décor/Service: 3,5/5
A l’angle de la rue des Bannières et de la Grand Rue, se niche l’un des seuls vrais bars à vin de la ville. Une fois le rideau de fer levé, l’accès direct à la salle dévoile son étroitesse pour les puritains, sa convivialité pour les épicuriens dans une ambiance tamisée et typique de bistrot parisien. Seul dans sa kitchenette tout terrain (ce qui n’aide pas à la rapidité d’un service déjà réduit), le maître des lieux prend également plaisir, de temps en temps, à slalomer entre les tables en bois vernis et les chaises d’époque, pour satisfaire au mieux les affamés et les assoiffés.
Cuisine: 6,5/10
Ascenseur émotionnel d’une assiette à l’autre: pendant que les flambants cœurs de canard barbotent dans une sauce garnie de petits légumes, les couteaux en persillade se dorent la pilule en rang d’oignons. Chacune affirme son fort caractère mais la sécheresse domine fâcheusement sur l’ardoise: les vivifiantes vignes de Chardonnay ne sont pas de trop pour rafraîchir les mollusques. En clôture de dîner, les graines de vanille et les raisins réhydratés allègent un riz au lait à la lourde réputation, dans lequel régression et réconfort se sont donné rendez-vous.
Note globale: 14/20
34 Grand Rue, 13002 Marseille (ouvert le lundi de 16h à 1h, du mardi au vendredi de 10h à 15h puis de 17h à 1h et le samedi de 11h à 1h)
Cœurs de canard flambés à 12€; couteaux en persillade à 8€; riz au lait à 6€ + 1 bouteille de vin blanc "Le Petit Têtu", 2015 Jean-Marie Berrux à 35€
Qualité/Prix: 4/5
Passé par de belles maisons parisiennes, Frédéric Coachon, sommelier engagé, aime à qualifier sa cuisine de "grignotages" mais il n’en est rien, en dehors des traditionnelles ardoises de fromages et de charcuterie. Tendron de veau et purée de roquette, coquelet flambé aux marrons et risotto de blettes, boudin noir à tartiner sévèrement sourcé ou bien encore terrine maison de pieds de cochon émaillent une carte au choix volontairement restreint, laissant la part belle au produit. Satellites salés de 8 à 18€ et desserts à 6€: toutes les bourses s’en satisfont et ce n’est pas la large sélection de vins naturels, biologiques et biodynamiques qui le contredira.
Cadre/Décor/Service: 3,5/5
A l’angle de la rue des Bannières et de la Grand Rue, se niche l’un des seuls vrais bars à vin de la ville. Une fois le rideau de fer levé, l’accès direct à la salle dévoile son étroitesse pour les puritains, sa convivialité pour les épicuriens dans une ambiance tamisée et typique de bistrot parisien. Seul dans sa kitchenette tout terrain (ce qui n’aide pas à la rapidité d’un service déjà réduit), le maître des lieux prend également plaisir, de temps en temps, à slalomer entre les tables en bois vernis et les chaises d’époque, pour satisfaire au mieux les affamés et les assoiffés.
Cuisine: 6,5/10
Ascenseur émotionnel d’une assiette à l’autre: pendant que les flambants cœurs de canard barbotent dans une sauce garnie de petits légumes, les couteaux en persillade se dorent la pilule en rang d’oignons. Chacune affirme son fort caractère mais la sécheresse domine fâcheusement sur l’ardoise: les vivifiantes vignes de Chardonnay ne sont pas de trop pour rafraîchir les mollusques. En clôture de dîner, les graines de vanille et les raisins réhydratés allègent un riz au lait à la lourde réputation, dans lequel régression et réconfort se sont donné rendez-vous.
Note globale: 14/20
34 Grand Rue, 13002 Marseille (ouvert le lundi de 16h à 1h, du mardi au vendredi de 10h à 15h puis de 17h à 1h et le samedi de 11h à 1h)
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