Formule choisie:
Menu entrée/plat/dessert à 29€: crème de petits pois frais à l'huile de noisette et magret fumé; médaillon de lotte à la Grenobloise, écrasé de pommes de terre aux amandes et pousses d'épinards; sablé crémeux au citron vert et basilic, meringué + 1 verre de vin blanc Château de la Galinière à 5,20€
Qualité/Prix: 3/5
Cet établissement claironne son attachement, voire son entêtement pour une cuisine exigeante. Cette exigence, partiellement atteinte, débute alors par le travail de matières premières fraîches et se conclut par l'élaboration de produits finis, exclusivement faits maison. A mi-chemin entre tradition et innovation, la carte, bien (trop) fournie, se décline en quatre chapitres: les grandes assiettes (tartines de magret de canard fumé et chèvre chaud ou carpaccios) à 14,50€, les entrées à 9,50€, les plats de 17,50 à 19,50€ et les desserts (ou fromages) de 6 à 6,50€. Deux menus "clés en main" en résultent: "entrée + plat" ou "plat + dessert" à 24€ et "entrée + plat + dessert" à 29€. Les amateurs de vins ne sont pas en reste puisqu'ils peuvent trouver une gamme aussi nourrie que le feuillet des mets, la plupart servis au verre.
Cadre/Décor/Service: 3,5/5
Banquette matelassée servant les tables basses, nappées de sets bordeaux, en enfilade à droite, fenêtres habillées de stores rouges et abat-jours du même coloris, dominant les tables hautes à gauche, la salle inférieure dégage une impression d'étroitesse. Dans cette ambiance intimiste et tamisée, renforcée par les murs brossés de gris, les serveuses, bénéficiant d'un rythme élevé en cuisine, se tiennent aux petits soins avec la clientèle; tellement aux petits soins que leur obstination à savoir si tout se passe bien, en devient oppressante.
Cuisine: 5,5/10
L'entrée en matière se révèle être décevante: la crème de petits pois, granuleuse et trop salée, détrempe l'épaisse tartine, rendant la texture du tout désagréable. La vulgaire tranche de magret de canard fumé, non travaillée, parachève une première copie bien pâle. Pour le plat, tous les ingrédients de la Grenobloise sont au rendez-vous: câpres, citron et croûtons de pain mais la mayonnaise ne prend toujours pas. Le médaillon de lotte brille davantage par son omniprésence dans l'assiette que par sa cuisson et ce déséquilibre visuel se confirme en bouche malgré une purée aux amandes lisse et bien réalisée. A contrario, le final surprend et ce, de la meilleure des façons. La fine pâte, friable à souhait, sublime une meringue tout juste dorée au chalumeau et une onctueuse crème où basilic et citron vert fusionnent à merveille.
Note globale: 12/20
40 rue Breteuil, 13006 Marseille (ouvert du lundi au vendredi, de 12h à 14h et du jeudi au samedi de 19h à 21h30)
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